obnubilé par la "rupture" avec ses prédécesseurs, nicolas sarkozy s’emploie depuis son accession au pouvoir à en finir avec "l’exception française" en politique étrangère, et notamment dans le traitement des affaires du proche-orient. particulièrement crispé sur la question de l’adhésion de la turquie à l’union européenne, à la fois agressif et impuissant vis-à-vis de l’iran, enlisé avec les américains en afghanistan, il renforce la coopération économique et militaire avec israël au moment où celui-ci accélère la judaïsation de jérusalem, la ghettoïsation de la bande de gaza et la colonisation de la cisjordanie. ce qu’on appelait naguère, non sans ambiguïté, "la politique arabe de la france" est censé désormais s’intégrer dans la fantomatique...