Le titre initial du roman était La Nuit du destin, cependant l'éditeur Jean-Marc Roberts a insisté pour le modifier, et obtenu satisfaction. Régulièrement cité pour le prix Goncourt dès juillet 1987, Tahar Ben Jelloun obtient effectivement la récompense — grâce au soutien à l'intérieur de l'Académie Goncourt d'Edmonde Charles-Roux et à celui, intensif à l'extérieur, de Jean-Marc Roberts1. Le prix permet au roman de porter ses ventes à 400 000 exemplaires et de passer le million en additionnant toutes ses éditions1. Après avoir enterré son père, la narratrice quitte sa famille, et décide de parcourir le Maroc afin de découvrir son identité en tant que femme. Elle rencontre d'abord un prince, qui l'enlève sur son cheval et l'emmène dans un pays...