« ... je pense que tout homme politique est redevable, devant sa société et devant l’Histoire, d’un témoignage sur son itinéraire public. Il se doit d’établir à un moment de sa vie une sorte de bilan, le plus sincère et le plus objectif possible, de son action au service de la Res Publica... Certes l’histoire, en politique, n’est jamais définitivement écrite. Mieux : en politique, il n’y a pas de jugement dernier ! Ma part de vérité, je la dois à mes concitoyens et aussi aux historiens qui, demain, se proposeront de restituer l’histoire de la Tunisie depuis l’indépendance.