Ces instantanés de recoins de chambres terrassées, de murs orphelins, d’arcades, de meubles délabrés, de dessins… s’apparentent aux éléments d’un poème qui n’aurait ni commencement ni fin, mais suivrait les caprices de ce temps de paix forcément inégal. Tout compte fait, Beyrouth-capitale raconte à son rythme les injures qui lui sont faites et finit par confondre l’effet des bombes à celui des marteaux-piqueurs.