Président de la République libanaise de 1970 à 1976, Sleiman Frangié aura eu, durant toute sa vie, le meilleur du bon et le pire du mauvais. Issu d’une des grandes familles du Nord, il entame une carrière politique longue et ardue qui le mènera, contre vents et marées, à la plus haute instance du pays qu’il hissera vers les sommets, vers un nouvel âge d’or. Le Liban connaîtra ainsi une prospérité économique, sociale et culturelle sans pareil. Toutefois, de nombreux pays ne voient pas cet essor inespéré d’un bon œil et s’emploient à saboter la tâche constructive du Président Frangié par tous les moyens. Chantages politiques, guerres, dissensions... ils iront même jusqu’à tuer son bien le plus cher, son fils Tony et sa famille. Même alors, il...